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   Côte D'ivoire
 Agriculture

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Une jeune société agricole installée à Aboisso en Côte d’Ivoire, et spécialisée dans la production de protéine d’insecte et de fertilisant organique.

Nous produisons une protéine à base de larves de mouches soldats noires, nourries à partir de déchets organiques récupérés localement. A destination des éleveurs (de poissons, volailles, porcs, etc.), la protéine vient se substituer à la farine de poisson ou soja, bien souvent importée et coûteuse, dans la composition de l’aliment final. Le fertilisant, quant à lui, est issu de la transformation des déchets organiques par les larves, et est destiné aux agriculteurs. Il constitue une solution durable à la lutte contre l’appauvrissement des sols, et contribue à l’Objectif de Développement Durable n°15 « préserver et restaurer les écosystèmes terrestres ».

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BioAni c’est d’abord l’initiative d’un entrepreneur, Arthur, qui décide de se lancer dans l’aquaponie – système de production alimentaire durable alliant culture de plantes et élevage de poissons. Si le système développé fonctionne bien, Arthur est vite confronté à un problème de taille : la farine de poisson, base principale de l’aliment est très coûteuse, et il est difficile de rendre son système rentable. Il se lance alors dans la recherche d’un substitut local, respectueux de l’environnement et ayant les mêmes propriétés que la farine de poisson, et c’est ainsi qu’il tombe sur la farine d’insecte. Après quelques mois de tests prometteurs dans son garage, Arthur décide de lancer une première ferme en nouant un partenariat avec Poly-Elevages, un pisciculteur à Aboisso.

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  • Production d'une protéine d’insectes de qualité, locale et abordable, contribuant ainsi au développement des filières d’élevages ;

  • Production d''un fertilisant organique (coproduit de la culture d’insectes), contribuant ainsi à lutter activement contre l’appauvrissement des sols, qui se distingue par son caractère nématicide ;

  • Valorisation des déchets organiques, contribuant à la lutte contre l’insalubrité et le gaspillage alimentaire ;

  • Création d'emplois directs et indirects, sachant que la grande majorité de nos procédés de productions sont manuels.

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La question à un million de dollars ! Ou plutôt 5 000 euros, chaque chose en son temps. Comme vous l’avez compris, nous nous apprêtons à entamer une nouvelle étape dans notre projet. Cela passe nécessairement par une augmentation de nos capacités de production.

Nous sommes arrivés à des niveaux de production exceptionnels par rapport à nos débuts (quand on repense au garage…) mais bien limités par rapport à l’intérêt que suscite le projet et la demande de nos clients. Afin de monter d’un cran et commencer le chapitre 2 de notre aventure, nous avons besoin de vous !

Votre contribution servira ainsi à :

  • Augmenter la production d’œufs et de larves, en investissant dans une volière de 45m2 contre 6m2 actuellement (coût estimé 2 000 euros) ;

  • Doubler la capacité de production de larves, en construisant 24 bassins de grossissement supplémentaires, pour porter la totalité à 48 (coût estimé 500 euros) ;

  • Augmenter notre capacité de séchage, en investissant dans un séchoir à tambour (coût estimé 500 euros). Le séchage à l’air libre est très compliqué, et d’autant plus quand la saison des pluies est longue comme cette année ;

  • Collecter davantage de déchets organiques, en investissant dans une moto trois roues, qui nous permettra de transporter jusqu’à 1,5 t de déchets par trajet, et ce afin de nous garantir un apport journalier suffisant pour le niveau de production que nous souhaitons atteindre (coût estimé 2 000 euros).

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BioAni est né de la vision d’un homme qui a cherché une solution à un problème, qui soit durable, sociale et environnementale. Nous ne voyons pas BioAni comme une simple réponse à un problème économique.

Nous avons pensé le modèle de développement de BioAni pour qu’il :

  1. maximise la création d’emplois,

  2. s’adapte et se déploie localement, et

  3. respecte l’environnement dans lequel nous vivons (projet négatif en termes d’émissions de gaz à effet de serre).

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Associé avec le représentant d’une coopérative piscicole depuis octobre 2021, nous disposons d’une ferme de 300 m2 pour le développement de notre élevage de larves de mouches soldats noires (un grand merci à Poly-Elevages pour nous avoir offert l’opportunité de passer à l’échelle). Aujourd’hui, nous sommes fiers de pouvoir dire que nous produisons chaque mois, plus d’une 1 t de protéine d’insectes, 15 t de fertilisant et valorisons plus de 30 t de déchets organiques.

Nous avons aussi noué des partenariats pour évaluer l’efficacité de nos produits. Nous collaborons donc avec :

  1. deux centres de recherche qui testent notre fertilisant (photos ci-dessous, pal mal hein 😊),

  2. des coopératives piscicoles qui évaluent les aliments à base de protéine d’insectes et enfin

  3. des structures (associations, mairies, entreprises) qui nous soutiennent dans la récolte de déchets organiques.

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Pour résumer, où en sommes-nous ? Nous avons :

  1. des processus de production stables et normalisés,

  2. entamé des discussions avec des structures qui pourront nous fournir davantage de déchets organiques,

  3. lancé des tests de nos produits, et dans certains cas, entamé la rédaction de contrats commerciaux.

Aujourd’hui ce qu’il nous manque c’est produire davantage, et pour cela il nous faut augmenter notre capacité de production.

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Une contribution dans notre projet est plus qu’un simple support financier : c’est croire dans un modèle de société plus juste, équitable et respectueux de son environnement. Voilà ce pour quoi nous nous battons et nous battrons ; et nous avons décidé de le faire avec des larves !

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