L’Atelier Blayo est une unité de production en maroquinerie. Un rêve entrepreneurial de partage de savoir-faire autour du travail du cuir, de l’amour d’un métier aux nombreuses exigences et une vision d’industrialisation raisonnée du secteur de la mode.

L’absence de manufacture semi-industrielle pour la maroquinerie : L’Atelier Blayo c’est aussi l’histoire d’une fondatrice qui souhaitait produire les articles de sa marque de maroquinerie Bonisa dans son pays d’origine.

Et qui a été confrontée à :

L’absence d’un écosystème facilitateur de la production

• Pas de filière de production de la matière première de base : cuir, simili

• Une économie et des techniques du tissage très artisanales avec des procédés de teintures chimiques et nocifs.

D’autres créateurs aux problématiques similaires:

Les créateurs sont obligés de se tourner vers le Maroc, la Turquie et la Chine. Ce qui pour eux impliquent :

• Des pertes de temps (recherche du bon prestataire, gestion quotidienne etc)

• Des frais et des coûts (déplacements, quantité minimum importante de commandes, de l’import, etc)

• Peu de livrables (pas de gabarits, pas d’emporte-pièce, ni de dossier de collection)

Participer à l’industrialisation raisonnée du secteur des accessoires de mode en Afrique de l’ouest:

Notre continent regorge de créateurs talentueux mais l’écosystème surtout en Afrique de l’ouest fait défaut à leur essor :

• Des infrastructures et des politiques industrielles inexistantes,

• Le manque de qualification de la main-d’œuvre liée à l’absence de formation,

• L’indisponibilité ou la chereté des matières premières pour absence de filières locales.

Toutes ces réalités semblent dresser un tableau pessimiste et pourtant il suffit de regarder différemment le contexte et vouloir faire entendre une autre musique, celle du possible, celle de la volonté et celle du partage pour faire ensemble. Afin de donner aux créateurs un accompagnement de qualité pour la réussite de leurs collections ce qui contribuera au rayonnement du Made in Africa.

Des débuts freinés par:

 -  La pandémie de la Covid 19
 -  L’impossibilité de trouver une main d’œuvre compétente en maroquinerie et en travail du cuir car aucune structure de formation. 

De 2018 à 2020 :

La construction en fond propre du site en zone industrielle inauguré le 02 février 2021 avec la présence des plus fervents défenseurs du projet. Il est équipé de 10 postes de travail et de deux installations de découpe et de préparation. Un second site de 110m2 situé au centre-ville d’Abidjan a ouvert ses portes en 2022. Il abrite une mercerie et des activités créatives et artistiques telle que la broderie, le macramé, la création de bijoux et la teinture naturelle.

*Depuis 2021: *

Accompagnements des créateurs novices et confirmés sur leurs problématiques de :

  - Conception
  - Prototypage, 
  - Recherche de fournitures
  - Production en série et commercialisation. 

Après la mercerie en ligne lancée depuis mars 2021, un an plus tard nous avons ouvert une mercerie physique grâce aux fonds octroyés par le prix de la fondation Tony Elumelu.

Les créateurs de Côte d’ivoire peuvent y suivre des ateliers de formation et découvrir des méthodes de production durable à travers notre atelier de teintures naturelles par exemple.

Et s’y procurer des fournitures de créations de bonne qualité.

Le lancement officiel de ce service a eu lieu à la Chambre Nationale des métiers en Juin 2021 :

Notre participation au développement de notre secteur est active au travers de partenariats divers et de soutien à des actions en faveur de la visibilité des artisans et créateurs locaux avec l’AJCA (Association des Jeunes créateurs africains) et via des initiatives telles que la Foire aux crochets.

Pour la transformation durable de notre modèle d’affaire et de nos méthodes de production afin de :

• Résoudre les problématiques de matière première à laquelle nous sommes confrontés avec notre dépendance au Maghreb et à l’Europe

• De proposer des accessoires de mode (sacs, sacoches, portemonnaies, ceinture) et divers articles (porte-clé, porte-carte, tapis de souris, étui à lunette, etc) à des prix modérés en fédérant un écosystème circulaire,

• Produire du synderme ou cuir dit « recyclé »

Deux Approches

• En collectant les cuirs de la surproduction française, italienne et celle de l’économie de la friperie en Côte d'Ivoire et en Afrique de l'Ouest.

• En broyant les déchets via des technologies existantes dont nous souhaitons acquérir les licences et en nous appuyant sur le fait que la Côte d’Ivoire possède une filière dynamique de l’hévéa (pour le latex nécessaire à notre production)

Notre Impact environnemental

Dans nos ateliers de « Teinture naturelle », nous présentons la richesse des végétaux tinctoriaux locaux. La Côte d’Ivoire, le Sénégal, le Mali, le Burkina Faso regorgent de pépites qui méritent d’être protégées et valorisées. Notre action ira plus loin en apportant des alternatives durables qui réutilisent et valorisent le cuir déjà produit ce qui permettra d’économiser de l’eau, de protéger la planète et de transformer les déchets.

L’industrie de la mode produit 100 milliards de vêtements par an dont 67% d’invendus. En France c’est 239 000 tonnes pour 171 000 de tonnes d’invendus. 50% sont acheminés vers l’Afrique. Quant à la production de cuir elle exerce une pression hydraulique en termes de débit et de pollution.

Un impact social:

Nous souhaitons entamer un programme de transformation durable de 24 mois jumelé à un programme de formation « Impulsion Production 23 » pour former à terme 15 personnes employables à divers postes dans notre entreprise. Huit femmes et deux hommes ont déjà entamé le cycle de formation.

• Pour soutenir notre passion et notre motivation à professionnaliser le secteur de la mode qui est encore très informel en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest.

• Nous permettre de gravir de nouvelles marches vers la création de nouveaux postes et la consolidation de ceux existant dans un secteur qui contribue déjà largement au PIB des pays du continent africain

• En partageant notre campagne, vous apporterez de la visibilité à notre action en faveur du Made in Africa et à tous ces artisans (teinturiers, tisserands, bijoutiers, fondeurs d’art, etc) souvent dans l’ombre et qui permettent à la création africaine d’être si riche et si appréciée.

**Nous aider à la mise en œuvre du prototype de la phase primaire du programme :

Avec 2000€ nous pourrons réaliser : **

• La prospection et visite à l’étranger des industrielles
• La modélisation et les rapports du traitement primaire (circuit et documentation spécifiques)

Avec 5000€ nous pourrons réaliser : **

• La gestion de l’ingénierie du projet pendant 12 mois (Chef de projet et coûts administratifs)

Résultats attendus : la modélisation de la collecte afin d’obtenir un concept viable avec une compréhension des flux d’articles de friperie qui arrivent en Côte d’Ivoire, l’analyse du maillage de la collecte informelle de petits collecteurs déjà aguerris au ramassage de bouteilles plastiques de porte-en-porte.

• L'Achat du matériel et de l’équipement spécifique

• La Gestion des partenariats

7500€ nous permettra d’aller plus loin dans l’élaboration du projet en :

• Réaliser le prototype de la phase secondaire du programme : c’est-à-dire visiter les sites des pays et des entreprises détentrices des licences en France, Suède, Italie et entamer la négociation des licences

  • Acquérir la documentation spécialisée
  • Modéliser un test de terrain

Avec 13000€, nous aurons la possibilité d’atteindre notre objectif :

• D’un prototypage complet du programme

• De mener des tests sur une année de septembre 2023 et à août 2024 avec édition d’un référentiel interne

Pour contribuer par carte bleue

• Cliquez sur contribuer ;
• Rentrez le montant de votre contribution ;
• Rentrez les informations de la carte ;
• Confirmez le paiement

Pour contribuer par Orange et MTN Money Côte d’Ivoire

• Cliquez sur contribuer ;
• Rentrez le montant de votre contribution (en euros au départ, une conversion en FCFA étant faite automatiquement plus loin) ;
• Sélectionnez le moyen de paiement Payplus (ensuite l’opérateur que vous souhaitez utiliser) ;
• Rentrez votre numéro et le code secret obtenu sur votre mobile ;
• Confirmez le paiement.